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Urbanisme commercial: des dérives à maîtriser - extraits rapport Charié

Index de l'article

NOUS PROPOSONS DES CHANGEMENTS RADICAUX

D’ETAT D’ESPRIT, DE METHODES ET DE MOYENS

LES CHIFFRES ET FAITS NOUS DEPASSENT :

En France, les sociétés d’investissements immobiliers cotées (SIIC) ont investit 7,73 milliard € en 2008 - Carrefour en 1985 exploitait 80 hypermarchés ; il en exploite 200 en 2007. - en Allemagne + 5000 m² de grandes surfaces par jour. -…

Un exemple nouveau : LE CENTRE COMMERCIAL DE VAULX EN VELIN – LE GRAND VIRE

En coeur de ville, le lycée est construit au dessus des commerces dont la diversité est imposée.

Objectifs réussis : Revenir à la ville traditionnelle, avec des rues, des espaces publics et une diversité de commerces, services et des activités économiques.

Donner au centre ville un rôle fédérateur et convivial pour les Vaudais. Diversifier l’offre de logements et revaloriser le parc social existant.

Améliorer le cadre de vie des habitants. Conforter les équipements existants avec un nouveau programme afin de les rendre cohérents pour la commune.

Donner à la ville un rayonnement et une attractivité dans l’agglomération.

CE QUI ETAIT INIMAGINABLE HIER EST DEVENU INDISPENSABLE

Il est impossible de concevoir l’espace, la ville et le commerce, comme hier.

Et, personne ne sait comment sera fait demain.

Hier, ils étaient heureux de prendre leur voiture pour aller au supermarché à la campagne,

aujourd’hui ils aspirent à acheter près de chez eux, en bas de chez eux.

Demain ils se feront livrer.

Hier, il était urgent de régler des conflits entre les coeurs de ville et les périphéries.

Les premiers, centres « fantômes » vidés de leurs commerces et services publics.

Les seconds attiraient et concentraient tout mais sans souci du « vivre ensemble ».

Aujourd’hui, c’est le conflit au coeur même des villes entre les grands magasins traditionnels et les enseignes internationales. Elles s’installent sur les sites les plus appréciés. Appréciés grâce au labeur des anciens. Anciens dont on achète la place et dont la valeur ajoutée et le patrimoine disparaissent.

Redonner priorité à l'intérêt général

L’ACCORD D’UNE SEULE COMMUNE PEUT « TORPILLER » TOUTE LA COHERENCE TERRITORIALE.

Pour certaines communautés de communes l’arrivée d’un vaste centre commercial c’est le « gros lot ». On offre le terrain et la viabilisation…mais pour la région c’est la dévitalisation !

Intérêt légitime d’une commune à accepter un supermarché quand pourtant le lieu d’implantation est plus proche de sa voisine que de son centre à elle.

Politique indépendante d’une commune, mais « inconsciemment » et objectivement cela « torpille » la politique de la métropole