Villefranche-s-S en 2014: une nouvelle agglomération

Villefranche-sur-Saône en 2014 : une nouvelle agglomération- des changements qui ne seront pas seulement administratifs. Questions de l'association APEOS.

Villefranche-sur- Saône en 2014

La nouvelle agglomération caladoise : les enjeux

Quelques questions que se pose l’association APEOS

Début 2014 une nouvelle carte de celle-ci verra le jour. De 4 communes aujourd’hui, nous passerions à 21 communes selon les propositions faites par le préfet et en fonction des dernières négociations.

LES ENJEUX de ce changement sont importants sur plusieurs aspects.

Quelles seront les attributions de celle-ci ???

Rayonnement économique, environnement, cadre de vie, le scolaire, la culture, l’urbanisme ???

Quel en sera le siège et qui en sera président ???

Siège à Villefranche ou en milieu rural ???

Tout cela sans tenir compte de l’aspect politique des choses, ce qui n’est pas de notre ressort, mais en terme d’aménagement du territoire et d’environnement.

Selon le choix du siège et du responsable, cette nouvelle entité aura un regard plus tourné vers le rural ou plus vers l’urbain, avec des préoccupations qui ne seront pas toujours centrées sur les mêmes objectifs.

DEUX EXEMPLES pour mieux illustrer notre propos.

La gestion des déchets ;

Actuellement la déchetterie de l’Ave Maria est ouverte aux quatre communes de la Cavil ainsi qu’à celles des communautés Beaujolais Nizerand Morgon et Beaujolais Vauxonne soit dix-sept communes qui n’ont pas toutes les mêmes pratiques. Certaines d’entre elles, plutôt tournées vers la déchetterie de Belleville, vont-elles pouvoir continuer à l’utiliser ? D’autres ont un système de ramassage en porte à porte pour les recyclables. Sera-t-il conservé ??,

Demain nous pouvons supposer que la déchetterie de l’Ave Maria sera ouverte à l’ensemble de la nouvelle communauté de commune soit quatre ou cinq communes supplémentaires. Or elle est à la limite de la rupture en terme de capacité d’absorption, ce qui a fait envisager son déplacement.

Les responsables n’auront bien évidemment pas les mêmes solutions. Si le président est un « rural » il est vraisemblable (et nous lui donnerons raison) qu’un nouveau site sera choisi, en zone rurale, permettant de limiter les déplacements et en même temps de dé saturer le site de l’Ave Maria. Si ce président est un « caladois » la réponse ne sera certainement pas la même avec un site unique quitte à légèrement déplacer la déchetterie existante.

Le risque majeur de cette deuxième solution est de revoir des déchets encombrants dans les fossés ou ruisseaux, chose que nous ne voyons plus depuis quelques années, et également de multiplier les déplacements pour tous les citoyens de bonne volonté voulant amener leurs déchets sur les sites aménagés à cet effet.

Les établissements scolaires ;

Les mêmes causes conduisant aux mêmes effets, quelle décision sera prise demain, pour le maintien de petits groupes scolaires ? Tout dépendra de celui qui pilotera cette nouvelle entité ? Ceux-ci auront-ils un avenir ou seront-ils appelés à disparaître, à plus ou moins loin terme. Avec bien évidement des conséquences pour les familles et le transport des enfants. Prendre le car pour rejoindre un autre groupe scolaire, plutôt qu’aller dans un établissement situé à deux pas, implique un lever plus précoce, un retour plus tardif et des voyages plus fatigants.

Ces deux exemples (qui peuvent être étendus à d’autres sujets : ZI, aménagement sportifs etc.) montrent que les enjeux de la nouvelle agglomération sont importants. Bien supérieurs à ce qui peut être envisagé de prime abord.

Christian VANDENDRIESSCHE

13 janvier 2013