Circulation au Bois-d'Oingt: rencontre avec le élus responsables le 21 juin 2016. rue Peignaux-Dame: le double sens est maintenu malgré toutes les difficultés exposées par la délégation reçue en mairie .
Circulation au Bois-d’Oingt : Compte rendu de la réunion du 21 juin 2016
Les participants à cette entrevue nous communiquent
un résumé des questions qu'ils ont posées
et des réponses qu'ils ont reçues.
18.00 Mardi 21juin une délégation d'habitants et de riverains de la rue Peignaux-Dames était reçue en Mairie du Bois d'Oingt par Monsieur J.Y. Trincat, maire de la commune et son premier adjoint Monsieur J. Villette. Etaient présents Mesdames M. Crozet, A. Gros et MO. Devos ainsi que Messieurs R. Chavy, Y. Dumas et JB. Devos. Monsieur et Madame Brady et Monsieur Renard, absents, auraient pu apporter leur témoignage car ils sont plus sensibles encore aux problèmes de circulation et de sécurité de la rue Peignaux-Dames, plus vulnérables aussi.
L'objet de cette rencontre était bien évidemment la décision unilatérale de la municipalité de remettre en double sens l'entrée de la rue, mais pas que ....
Dans son introduction, Madame Devos souligne le manque de concertation avec les habitants de la rue Peignaux-Dames et le peu de considération portée à la pétition contre ce projet qui a pourtant recueilli plus de deux cents signatures !
Chacune des personnes présentes fait part de son expérience personnelle et tous sont d'accord pour dénoncer le manque de visibilité totale ou tardive lorsque l'on veut s'engager dans la dite rue, d'où que l'on vienne ! S'y engager représente un choix très aléatoire, donc à risques ! D'autant plus que le trottoir a été élargi et la chaussée réduite d'autant !
Les élus nous affirment cependant que nous n'avons pas compris que cette zone de rencontre est une zone à vocation piétonnière !...Nous arguons du fait que quelques 50 mètres de trottoir digne de ce nom transformés en bande d'arrêt d'urgence pour les automobilistes qui se croisent, ne saurait rassurer les piétons qui se trouvent dans la zone et qui n'en demandaient pas tant !...
Peine perdue ! Monsieur Villette confirme que l'essai de double sens est concluant puisqu'aucun retour négatif n'a eu lieu en mairie (voir *) et que les enterrements peuvent à nouveau prendre directement le chemin du cimetière , que les sportifs peuvent se rendre directement au stade, au gymnase ou sur les courts de tennis, sans perdre de temps, sans se perdre, à l'instar des touristes soit disant déroutés par l'ancien plan de circulation en service depuis six ans !
Le chapitre double sens étant clos, nous abordons le problème de la sécurité, de la vitesse excessive de certains automobilistes et de la nuisance sonore des scooters ! La circulation sur cet axe majeur de liaison est-ouest du centre avec les hameaux ouest du Bois d'Oingt et les premiers hameaux de Saint Laurent ne fait qu'augmenter avec une urbanisation grandissante ! Les automobilistes, les scooters qui ne respectent ni les limitations de vitesse qu'elles soient de 50, de 30 voire de 20 km/h, ni les personnes, sont de plus en plus nombreux ! Les habitants sont exaspérés et demandent que des mesures soient prises d'urgence ! Ce problème de vitesse et de bruit concerne d’ailleurs tous les quartiers.
Monsieur le maire et Monsieur Villette conviennent que des mesures doivent être prises et qu'elles le seront à savoir:
- que la gendarmerie sera invitée à procéder à des contrôles de vitesse des véhicules mais aussi des nuisances sonores des scooters avec verbalisation si besoin est !
- Un radar pédagogique sera installé à l’entrée de la zone 30.
- Des ralentisseurs type "coussins berlinois" seront installés à l'entrée de la zone 30 et en son milieu !
- En ce qui concerne le petit parking de la rue Peignaux-Dames, Monsieur Villette nous promet sa remise en état depuis longtemps réclamée - redressement des bordures, enlèvement du grillage et du portail -
19.15 Fin de la rencontre.
L'art de la concertation:
elle se fait avant la réalisation du projet (décision prise le 17 décembre 2015)
Recevoir les personnes intéressées est le minimum démocratique.
Ce premier contact entre les décideurs et les protestataires
aurait pu être l'occasion de renouer un vrai dialogue.
Ne pas vouloir entendre les arguments et refuser d'envisager un retour en arrière
suite à une décision prise sans concertation, bloque la situation.
(*) Nier l'existence de cette protestation qui a pris diverses formes, y compris des mails et lettres directement envoyées à la mairie, en prétendant ne pas les avoir reçues, relève de la mauvaise foi.
Refuser de reconnaitre l'existence même et la légitimité de cette pétition,
montre, si ce n'est de la gêne, quelque chose qui ressemble à de l'aveuglement.