LGV-POCL: des études embarrassantes ?- 4 juin 2013- Pourquoi les textes constatant que la ligne LGV Paris-Lyon actuelle connaît des difficultés qui ne seront pas réglées par la construction de la LGV-POCL, gênent-ils RFF ?

Pendant cette période de débats, d'études complémentaires, de contre-expertises, pourquoi la contribution de la Coordination des associations du Beaujolais, intitulée "Régularité- Saturation..". et transmise pour l'atelier Socio-économique du 30 avril ne peut-elle pas être publiée sur le site de RFF?

Lire ce texte

Il serait gênant pour les décideurs de lire que la LGV-POCL ne résoudrait qu'une petite partie des difficultés que pourrait connaître la LGV actuelle Paris-Lyon au cas où son trafic augmenterait fortement dans les trente prochaines années (croissance qui n'est pas prouvée aujourd'hui).

Au contraire, si la LGV-POCL devait apporter du trafic supplémentaire sur le noeud ferroviaire lyonnais et sur la partie sud entre Lyon et Marseille, elle aurait davantage de conséquences négatives qu'elle n'apporterait d'améliorations.

Elle entraverait la circulation des TER dans l'agglomération lyonnaise. Les travaux souhaités par la ville de Lyon pour doubler la gare de La Part- Dieu pourraient y trouver leur justification... et leur financement ? Mais à quel prix pour le contribuable ?

Pourquoi enfin faire circuler autour de Lyon, du plein Ouest au plein Est, pour se diriger vers le sud sans s'arrêter à Lyon, chaque jour 180 TGV Paris- Marseille (ou le sud..?. Et dans une zone très difficile au niveau du relief et des franchissements d'infrastructures existantes. Sans parler de défigurer un paysage patrimonial reconnu....

De plus une étude de Rail- Concept de juin 2011, présentée au Débat Public, est étonnamment absente des études citées sur le site de RFF dans la liste des études à prendre en compte pour les contre-expertises en cours . Elle porte pourtant sur le fonctionnement de la LGV de Paris à Marseille. Y a-t-il saturation et mauvais fonctionnement de la ligne LGV actuelle ?

Les causes viennent des rames circulant sur les voies ferroviaires classiques et qui arrivent en retard sur la ligne LGV.

Or le projet POCL repose sur une partie très importantes de rames circulant sur les voies classiques... Pourquoi courir le même risque ?

Enfin, les retards proviennent pour plus de 65% de la portion de ligne au sud de Lyon.

Ce qui veut dire aussi pour l'Etat et le contribuable qu'une fois la ligne POCL réalisée, et alors que nous serons encore en train de la payer pendant 50 ans, il faudra de toute urgence réaliser une deuxième ligne LGV Lyon-Marseille...

Lire cette étude de Rail Concept

Que pourront penser les régions qui sont en demande de ligne LGV car elles n'en ont pas du tout, et que leurs projets seront abandonnés faute de moyens financiers ?

Est-ce un aménagement du territoire raisonnable?

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