LGV-POCL : paroles du Débat : Jean-Louis POSTE, Huisseau-s-Mauve (Loiret) : Le mythe de la très grande vitesse : combien coûte réellement la minute gagnée ? On augmente le coût des infrastructures…l’usure des voies augmente…on augmente le bruit, nuisance pour les riverains… on augmente de façon exponentielle la consommation d’énergie…
Extrait : Il ne faut pas cependant idéaliser l’effet LGV en matière d’aménagement du territoire : il n’est que d’examiner le peu d’effet des gares comme Vendôme, Meuse ou Lorraine TGV. Même pour Reims, les études aboutissent à des conclusions opposées. Le gain éventuel en matière d’implantations économiques est contrebalancé par l’aspiration par l’agglomération parisienne.
Le mythe de la très grande vitesse. La quasi-totalité des acteurs plébiscite la très grande vitesse : 320km/h, voir 360 km/h. C’est techniquement faisable, mais à quel coût ? Le dossier ne met pas l’accent sur ce point puisque par hypothèse, il faut mettre au plus deux heures de métropole à métropole. Combien coûte réellement la minute gagnée ? Quel surcoût pour le km/h supplémentaire ? On augmente le coût des infrastructures, on crée des contraintes supplémentaires pour les rayons de courbure, on ne peut plus éviter les obstacles car il faut passer tout droit. L’usure des voies augmente, or le coût des infrastructures est une part essentielle du billet de train. On augmente le bruit, nuisance pour les riverains. On accélère la détérioration et le vieillissement du matériel roulant, on augmente de façon exponentielle la consommation d’énergie. Tous ces éléments, je n’ai pas vu les prendre en compte dans le dossier…
Tous les tracés causent trop de dommage dans l’environnement et prélèvent encore trop de terres agricoles pour y consacrer des moyens financiers rares, alors que ces moyens permettraient d’améliorer le service… qui se dégrade de plus en plus en région Centre. Ne permettons pas la création prévue dans les tracés ouest d’une voie nouvelle très pénalisante au niveau d’Orléans, pour permettre le passage de trains qui en large majorité ne s’y arrêteront pas.
Reprenons le temps de réflexion pour développer un projet structurant moins pharaonique, moins pénalisant et finalement plus utile en région Centre et plus rentable.
Lire la contribution complète sur le site du Débat Public
Le 27 janvier 2012, Jean-Louis Posté, habitant du Loiret.