IL APPARTIENT AU MONDE POLITIQUE DE FIXER LES PRIORITES :
Le développement des centres villes avant celui des périphéries.
Le développement des villes moyennes et des cantons ruraux avant de créer au milieu des champs, au bord des autoroutes, de nouveaux centres commerciaux.
Le respect des chartes architecturales locales avant celui de la charte graphique.
La cohésion de l’ensemble avant chacun sa boite chacun son parc de stationnement. Etc.…
VALORISER, IDENTIFIER NOS TERRITOIRES.
Afficher et prendre en compte les spécificités locales. Savoir créer une différence, une identité, une personnalité, une « humanisation ».
Au salon « Maison et Objet » une grande partie des visiteurs sont des étrangers attirés par le savoir faire artisanal de la France. Les cadres ne viendront pas des autres pays en France pour voir des usines. Elles sont aussi performantes chez eux.
Ils viendront en France pour nos entreprises du patrimoine vivant, pour nos intelligences du geste,
pour nos savoirs faire transmis depuis de nombreuses générations…pour nos échoppes artisanales, nos spécificités…
Retrouver et conserver la personnalité,
l’âme, la magie spécifique de chaque ville, de chaque région, de chaque pays.
PENSER L’AMENAGEMENT PAR NIVEAU D’ENVERGURE, ET NON PLUS PAR M².
L'envergure d’un point de vente au public dépend de la taille du projet, de la taille des communes concernées, du secteur d’activité (alimentaire, bricolage, automobile, tourisme...), de la fréquence d'achat : quotidien, hebdomadaire, mensuelle, semestrielle, par génération…, de la renommée de l'enseigne, de la distance possible pour réaliser 80 % du CA …
Afficher les objectifs de l'intérêt général.
AMENAGEMENT ET COORDINATION DU TERRITOIRE.
Équilibre entre les lieux de vie : Eviter de concentrer sur quelques lieux
Placer un nouveau centre près d’un pôle de vie au lieu de le mettre en plein champ.
Présence du commerce de proximité : pour qu’un quartier ou un canton, une ville ou une région revive grâce à une relance de l’activité commerciale
Harmonie et synergie entre lieux de consommation, de travail, de formation, de loisir… Au lieu de séparer les différentes fonctions, au contraire mettre les commerces au milieu des logements, le lycée au dessus des commerces, des bureaux et ateliers à côté des classes…
PROTECTION DES CONSOMMATEURS.
Animation de l'espace urbain – Sécurité - Signalisation - Aménagements pour handicapés, mobilités réduites - Services aux personnes âgées - Centre de renseignements et de ressources…
ENVIRONNEMENT DURABLE ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT.
Espaces paysagers. Qualité des matériaux. Isolation énergie. Récupération des eaux. Gestion des déchets. Récupération des emballages et consignes …
AFFICHAGE DES IDENTITES LOCALES
Les mêmes enseignes, les mêmes vitrines, les mêmes espaces, les mêmes centres ville : pour éviter les villes clonées, revenons à un minimum de respect des entités locales ou régionales : Spécificités régionales architecturales, gastronomiques, modes de vie. Mise en avant des spécialités. Prise en compte des spécificités culturelles…
ACCESSIBILITE, FLUIDITE, SECURITE…
Gestion des transports. Place des parcs de stationnement. Encombrement des axes prioritaires. Sécurité routière… :
Pour atteindre ces objectifs d’intérêt général, chaque territoire sur chacun des objectifs, devra, dans un volet commerce des
documents d’urbanisme, fixer des orientations et des règles adaptées aux spécificités et politiques locales, et opposables aux tiers.
Remettre l'homme au coeur de l'économie de marché
Le commerce source de liens, Humaniser l'économie de marché, éthique, remettre l'homme au coeur de l’économie de marché, créer des liens, retrouver ce bon sens du commerce qui est celui de l’échange, du lien social…
Toutefois:
Pas de liberté sans un solide corps de règles. Pas de respect des enjeux collectifs si une instance supérieure ne les oppose pas.
L'intérêt général n'est pas la somme des intérêts particuliers. L'argent ne peut pas tout acheter ou tout détruire. L'intérêt économique privé à court terme ne peut reléguer au second plan l'intérêt général public à long terme.
Or, aujourd’hui, en matière de développement commercial :
Comment un élu peut il facilement refuser un projet parasite si c’est par ailleurs une source de financement pour le budget communal ? Comment tenir une cohérence, si les communes voisines la torpillent ? Comment soutenir l'innovation, la réactivité, la création de valeurs..., sans favoriser des modèles économiques prédateurs des plus faibles pourtant indispensables à l'intérêt général ?
Comment assurer l'intérêt général et la croissance économique ?
Dans une société de plus en plus complexe, aléatoire et rapide, ordonner le territoire sans entraver la réactivité et la croissance du marché passe par une connaissance des réalités telles qu’elles sont, et non telles qu’on aimerait qu’elles soient !
DEPASSER LES FRONTIERES ADMINISTRATIVES
DES COMMUNES ET DEPARTEMENTS.
Les découpages de nos 36 000 communes n’ont rien à voir avec les réalités économiques d’attractivité. Comment rester sur des visions locales au temps des autoroutes et TGV, des livraisons à domicile, des nouveaux centres de « cash and carry » ?
IMPOSER LE RESPECT DES REGLES DE LIBRE MAIS LOYALE CONCURRENCE.
Bienveillance implacable : La bienveillance, c’est libérer, c’est réglementer moins pour réagir mieux. Implacable ! C’est sanctionner juste les auteurs de pratiques interdites même avec le chantage à l’emploi.
L’URBANISME C’EST POUR « VIVRE ENSEMBLE ».
Réguler la logique de développement économique différente de celle de l’aménagement du territoire.
Coordonner politique régionale et politique de métropole, développement des villes et celui des villages.
Laisser à chaque espace de vie sa juste place, ses équilibres et synergies.
Associer lieu de vie, de consommation, de travail, de loisirs, de formation….
Favoriser l’implantation de commerces au cœur des lieux de vie
. Sans liens entre les deux, les liens humains s’appauvrissent.