La mise en place en octobre 2012 de la Commission chargée de hiérarchiser tous les projets du SNIT est accompagnée d’une lettre de mission destinée aux membres qui viennent d’être désignés.Ils auront six mois à partir du 16 octobre 2012 pour effectuer ce travail.

Voir la lettre de mission voir la liste des membres de la commission.

La ligne Paris-Orléans-Clermont- Lyon a-t-elle des chances de se réaliser dans ce contexte ?

La question a été posée plusieurs fois au cours de la réunion.

Rappel de la situation de ce projet : Voir le diaporama présenté par Marie-France Rochard

Au cours du débat plusieurs interventions ont porté sur le réel intérêt de cette ligne et les nuisances qu’elle apporterait, sur les moyens d’action pour agir sur ce projet.

Sont intervenus également :

Danielle Lebail, conseillère régionale, présidente du Comité de ligne Mâcon-Lyon puis Marielle Plathey du Collectif des usagers de la ligne Lyon-Dijon.

Christian Ledoyen, président de l’association APEOS : il a présenté des photos de protestations exprimées par affiches , autocollants, banderoles…de communes et de particuliers contre la ligne LGV-PACA dans le sud de la France (Var), puis qui a répondu aux questions portant sur la position prise par les collectivités en Rhône-Alpes et dans le Rhône.

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Philippe Charlot, du Collectif STOP-LGV-POCL, venu de Nevers : il a assisté à 20 séances du Débat Public de la ligne POCL et a confirmé l’engouement des élus pour ce projet et leur indifférence aux questions de coût. Il conteste les chiffres fournis par RFF sur la saturation possible de la ligne Paris-Lyon.

Il propose pour les liaisons de la région Centre vers Paris d’améliorer la ligne classique et d’y faire rouler à 200 km heure des TGV recyclés, ce qui améliorerait le confort et gagnerait 30 mn sur les trajets Clermont-Paris.

La question importante qui se pose est celle de la poursuite des études pour la réalisation de cette ligne.

Pourquoi RFF a-t-il décidé en juin 2012, avant la mise en place du nouveau gouvernement, de poursuivre les études ? voir le texte de la décision

Pourquoi le 3 octobre 2012, la décision a-t-elle été prise par le préfet coordonnateur du projet et le Comité de pilotage du projet POCL de continuer les études et d’investir trois millions d’euros (1 million pour RFF, 1 million pour l’Etat, 1 million pour les Régions= à partager en 5, soit 200 000 euros chacune) dans ces études complémentaires si ce projet devait être abandonné ? Ces études doivent durer un an en 2012-2013 . voir le texte

RFF vient d’envoyer une circulaire aux participants au Débat Public pour les en informer.

Pourquoi avancer sur ce projet de LGV qui fait partie de la 2e vague des priorités, avant même que la commission chargée de l’évaluation et du tri des projets soit mise en place ? Elle n’a été nommée que le 7 octobre 2012.

Continuer à mettre tout le monde devant le fait accompli ?

Pourquoi ces études éliminent-elles d’office l’hypothèse par Mâcon et écartent-elles notre zone pour la concertation ?

La réponse semble évidente pour les personnes présentes ce 25 octobre : pour figer le projet, définir les empreintes foncières et mobiliser les terrains concernés. La menace est donc extrêmement importante.

Certaine communes ont déjà pris position (ex : Sainte-Paule) ; d’autres envisagent de le faire. Il ne faut plus tarder. Les associations ont un rôle d’alerte et de protestation. Mais ce sont les élus qui nous représentent officiellement qui sont responsables et sur qui nous devrions pouvoir compter.

*Certaines parties de ce compte-rendu sont extraites du livre de Marc Fressoz- F.G.V.Faillite à grande vitesse: trente ans de TGV...- Editions du Cherche- Midi- 2011.

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